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Est disponible sur le site de l'INACC: Une approche socio-didactique de la transmission du Qigong en France. C'est une partie du travail doctoral de Delphine Rizzardi dont les enquêtes se sont déroulées en EHPAD, patients en Alzheimer, espaces seniors et associations sportives. Lu pour vous: José Frèches, Dictionnaire amoureux de la Chine, Ed. Plon,2013, 1055 p. J'ai trouvé ce livre à Emmaüs et je vous encourage à l'acquérir. Frèches, ancien conservateur du Musée Guimet, nous propose une découverte de la Chine grâce à des rubriques qui vont d'une page à 5 pages maximum avec chacune un titre différent. Au hasard; amour,corruption,Li Bo le poète, la calligraphie, le bonheur, Confucius, Deng Xiaoping, Guanyin,fengshui,manger,médecine, le qi,sociétés secrètes, etc. Certaines sont brillamment expliquées, d'autres moins mais comme le propose l'auteur c'est un dictionnaire amoureux, reflet d'une longue expérience de la Chine et non pas une exégèse scientifique. Le grand avantage de la structuration du livre réside dans la possibilité d'y circuler à votre guise selon vos centres d'intérêt. Découvrir la Chine par petites touches ne devrait pas vous faire craindre les 1055 p.

Je suis un américain vivant dans le Finistère et j'enseigne le tai chi dans le cadre d'un cours proposé par l'association de loisirs seniors de ma ville. Nous faisons quelques échauffements de qigong puis le Bafa wubu (2018) et la forme de postures de Beijing 24 (1955), tous deux inspirés principalement par le côté conventionnel Yang Cheng-fu de la famille Yang. Cependant, ma première formation s'est faite avec un professeur d'une branche américaine de Californie/Oregon du YMT. Et j'aime toujours la forme YMT. Ce groupe américain n'a jamais pratiqué le Shisanshi (et n'a pas non plus reconnu l'origine de Wang Yen-nien ; c'est une longue histoire que je préfère ne pas raconter !). Mais je crois que le Shisanshi est un exercice formidable pour initier les élèves au YMT. Ma classe en France s'est essayée au Shisanshi pendant quelques semaines mais ils le trouvent très différent et donc difficile. Cette semaine, un élève m'a demandé : « Est-ce du tai-chi ? » J'ai répondu « Oui » et je lui ai expliqué une partie de son histoire. Et donc... ma question ici est : y a-t-il eu des articles dans la revue Amicale ou d'autres pièces que vous connaissez qui discutent des différences, à la fois chorégraphiques et historiques, entre le YMT et la forme « standard » Yang à grand cadre du YCF (et du Tung Ying-chieh) ?  Comme vous avez pu le constater en ce écrivant avec Google Translate, la langue française n'est pas l'un de mes points forts. Je recherche donc des commentaires en français qui puissent expliquer à mon groupe ce qu'est cette étrange forme de tai-chi et où, sur terre ou ailleurs, elle est apparue. Merci bien! Charlie Hathaway

Puisqu'on me reproche parfois gentiment, parfois moins de tenir un discours trop intellectuel à propos du taiji quan (tjq), mes messages concernant des informations 'intellectuelles' auront désormais cet intitulé. De cette manière, ceux et celles qui n'apprécient pas les contenus de ce genre de post ne perdront pas leur temps à les lire. Tout d'abord des informations sur les conférences de l'INACC que je n'ai pu malheureusement suivre ces deux derniers mois en raison de mon agenda des stages d'hiver. Je vais les écouter en différé comme vous car je trouve les sujets intéressants: voir le site de l'INACC pour l'accès. • Dans les coulisses des arts martiaux au cinéma par Quentin d'Hainaut • Les diagrammes magico-tactiques dans les récits chinois par Vincent Durand-Dastès • Les débats des arts chinois du corps en France (années 1950-1970) par Boris Attencourt • Le 14/3, je donnerai toujours à l'INACC une visioconférence intitulée 'Tours et détours de la transmission du taiji quan'. Je m'efforcerai de montrer quelques aspects de cette transmission qui sont souvent ignorés du grand public, voire parfois même par les chercheurs. Le rapport des valeurs sociales de la paysannerie chinoise telle que l'économie de moyen avec la conception du moindre effort musculaire dans le tjq en est un exemple. Voir le site de l'INACC car je crois que l'accès en est payant. -Journée du BCMACS: conférence hybride en français de Akira Kurashima (Kwansei Gakuin University, Japon) le vendredi 28/2/2025 à 14H (GMT+1): Repenser la sportivisation des arts martiaux à travers le tai chi: la pratique des formes et de la poussée des mains. Contact: alexandre.mathys@unil.ch • J'ai lu pour vous:puisque le Bulletin de liaison ne paraîtra plus que 2 fois par an, je partagerai avec les curieux de la culture chinoise quelques lectures que j'ai récemment terminées. - Cyrille J.-D. Javary, La souplesse du dragon (Les fondamentaux de la culture chinoise), Albin Michel, 2017, 314 p.: connu pour son ouvrage sur le Yijing, l'auteur développe dans ce livre des analyses originales sur la culture chinoise que j'ai trouvé très justes dans l'ensemble malgré quelques dérapages presque classiques chez les intellectuels français dans son avant-propos tels que 'le peu de goût du peuple chinois pour les conquêtes militaires'. Cette affirmation semble ignorer plus de 3000 ans de conquêtes militaires qui forment aujourd'hui le territoire de la Chine... - Antoine Vitkine, Triades (La mafia chinoise à la conquête du monde), Tallandier, 2025, 343 p., 21.90 euros. Cet auteur m'était parfaitement inconnu mais ce livre sur les Triades est remarquablement bien documenté. Il correspond tout à fait à des réalités bien connues aussi bien à Taïwan, qu'en Chine et à Hong Kong. On retrouvera mentionnée plusieurs fois l'association des arts martiaux avec les Triades, phénomène que j'avais pu observer de visu et de manière spectaculaire à Taïpei dans les années 70 lors de mon premier séjour. Ce livre se lit comme un thriller mais l'auteur a le mérite d'éviter le piège de la romanticisation des gangsters chinois qui noyautent toutes les communautés de culture chinoise. -Le 3/3/2025, je donnerai une visioconférence sur le tuishou. Voir le site de la FAEMC. Ce sera en quelque sorte une synthèse de ce que je développe dans le Wenwu no.7